Diagnostic de la pseudarthrose cervicale réopérée : étude multicentrique et rétrospective sur 45 patients - 29/10/21
Diagnosis of reoperated cervical non-union: Multicenter retrospective study about 45 patients
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Résumé |
Introduction |
La pseudarthrose après arthrodèse uni- ou multi-étagée du rachis cervical est une des principales complications de cette chirurgie, diminuant considérablement son résultat fonctionnel. Le but de cette étude est d’évaluer la pertinence des différents examens d’imagerie dans la démarche diagnostique, l’enjeu étant d’éviter une thérapeutique chirurgicale inadaptée et des examens complémentaires excessifs.
Patients et méthode |
Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique sur tous les patients pris en charge pour pseudarthrose du rachis cervical entre 2008 et 2018. Nous avons évalué les examens d’imagerie réalisés pour chaque patient, et défini la présence ou non de signes de pseudarthrose sur chacun d’eux.
Résultats |
Cette étude inclut 45 patients répartis sur 4 centres, dont 55 % de femmes, un âge moyen de 48 ans (±8,0) et 57 % de tabagiques. La radiographie statique est réalisée dans chaque cas, dont 55 % montrent des signes de pseudarthrose. Les clichés dynamiques sont réalisés chez 34 % des patients, et montrent une hypermobilité du niveau dans 80 % des cas. La tomodensitométrie est à 97 % en faveur du diagnostic. L’imagerie par résonance magnétique en faveur d’une pseudarthrose à 48 %. Une scintigraphie couplée au scanner est positive pour chaque cas de pseudarthrose.
Discussion |
Les radiographies dynamiques sont peu prescrites mais apportent une mesure objective de l’hypermobilité du niveau en pseudarthrose à une forte incidence justifiant sa réalisation en première intention. Le scanner en coupes millimétriques est un examen fiable pour le diagnostic. L’IRM n’est à réserver qu’une fois le diagnostic fait, dans le cadre du bilan préopératoire. L’imagerie nucléaire permet de solutionner les cas douteux, en dernière intention.
Conclusion |
Lors d’une suspicion de pseudarthrose du rachis cervical, nous préconisons une démarche diagnostique basée sur les radiographies dynamiques en hyperflexion, hyperextension et la tomodensitométrie en première intention.
Niveau de preuve |
IV.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Pseudarthrose, Rachis, Arthrodèse
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 107 - N° 7
P. 863-867 - novembre 2021 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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